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Circuit aux États-Unis : Alaska, grandeur nature

1,5 millions de km2. 1 800 îles. 3 000 rivières. Plus de 660 glaciers. Qui n’est jamais allé en Alaska ne peut pas comprendre. Ici, tout est extrême et démesuré. Et ce ne sont pas les attractions naturelles qui manquent : montagnes majestueuses, glaciers spectaculaires, innombrables cours d’eau, faune exceptionnelle… Ce voyage est une rencontre avec les vastes étendues sauvages d’où se distingue à peine la présence humaine. Un régal pour les amateurs de nature intacte et les passionnés de photographie.

Durée 13 jours / 11 nuits
Prochain départ 12 juin 2025
Thématique Nature
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États-Unis
1 voyage, 3 regards : la Louisiane

Par Marie Lagrave

Article originellement publié dans le Plus d’Arts et Vie #166 (Printemps 2022)

 

Si New York et les parcs nationaux de l’Ouest américain sont sans conteste les destinations privilégiées des voyageurs découvrant les États-Unis, il est une autre région, tout aussi fascinante, permettant d’approcher autrement le pays de l’Oncle Sam. Moins fréquentée des touristes internationaux, c’est un autre visage des États-Unis, authentique et singulier, que la Louisiane permet d’entrevoir.

Jackson Square, à La Nouvelle-Orléans
Jackson Square, à La Nouvelle-Orléans ©S. Bichard

Bien loin des plaines sauvages du Grand Ouest, c’est ici un paysage de forêts et de marécages, de rivières tortueuses et de chênes centenaires qui se dessine devant les yeux du voyageur. Colonisée par la France, passée sous domination hispanique, puis enfin vendue aux États-Unis, la Louisiane révèle une histoire complexe et une identité riche d’une multitude d’influences. État du Sud profond marqué par le faste des plantations et l’horreur de l’esclavage, c’est aussi le berceau du jazz dont les rythmes trépidants enflamment La Nouvelle-Orléans.

À lire également : Fiche-pays – États-Unis

Les bayous peuplés d’oiseaux et d’alligators

Située au bord du golfe du Mexique, la Louisiane est baignée par les eaux du Mississippi, ses méandres, ses innombrables bras et affluents, et surtout le gigantesque delta qu’il forme avant de se jeter dans la mer. Il s’agit du second plus grand delta au monde, après celui du Gange. À son contact, s’étendant sur tout le sud de la Louisiane, ce sont plus d’une dizaine de milliers de kilomètres carrés de marécages où l’on distingue avec peine la terre et l’eau. Un véritable dédale de cours d’eau tortueux où l’on se déplace surtout en bateau, et où il vaut mieux bien connaître les lieux !

Grâce au Mississippi, ces bayous, puisque c’est ainsi qu’on les nomme, sont majoritairement constitués d’eau douce, à la différence des mangroves traditionnelles. C’est un écosystème complexe, menacé par la montée des eaux, tributaire du cycle des marées, des sédiments apportés par le fleuve et de la densité de la végétation. Celle-ci compose un paysage luxuriant. Les pieds dans l’eau, cyprès chauves et palétuviers sont couverts de mousse espagnole qui ondule dans le vent. Effleurant la surface, les jacinthes d’eau s’épanouissent et forment, au printemps, un tapis de fleurs violettes.

Paysage des bayous
Paysage des bayous ©O. Tastavin

Ce tableau sylvestre fourmille de vie. Les alligators, bien sûr, qui ont fait la célébrité de la région, y barbotent tranquillement. Mais les bayous regorgent également de tortues, de serpents, de grenouilles… Avec plus de 300 espèces d’oiseaux répertoriées, telles que le pélican brun, la spatule rosée ou le pygargue à tête blanche, c’est un véritable paradis pour les ornithologues… Mais également pour les amateurs de fruits de mer ! Crevettes, crabes et poissons en tous genres prolifèrent en effet dans les eaux brunes du bayou, et finissent au menu de tous les restaurants de la région – à la sauce cajun, bien sûr !

Des colons français aux Cajuns, l’histoire d’une région francophone

La colonisation française

Non, vous ne rêvez pas, on parle bien français en Louisiane ! L’histoire commence en 1682, quand René-Robert Cavelier de La Salle découvre le delta du Mississippi. Il prend alors possession d’un immense territoire, au nom de la France. En l’honneur de Louis XIV, il baptise la région Louisiane, mais échoue cependant à établir une colonie. Ce n’est que plusieurs décennies plus tard que sera fondée la ville de La Nouvelle-Orléans, cette fois-ci en hommage à Philippe d’Orléans, devenu régent. La plupart des toponymes français datent de cette époque-là, à l’instar de Bourbon Street (nommée en l’honneur de la famille royale, et non de la boisson).

 

Cependant, la présence française en Amérique du Nord se heurte aux prétentions de l’empire colonial britannique. Face à ses voisins outre-Manche, la France cède peu à peu du terrain. En 1713, déjà, elle est forcée de se séparer de l’Acadie, de Terre-Neuve et de la baie d’Huston. Puis en 1763, à l’issue de la guerre de Sept Ans, elle perd le reste de ses possessions. Seule la partie occidentale de la Louisiane échappe à la Grande-Bretagne : un an auparavant, par un accord secret, la France a cédé ces terres à l’Espagne. Napoléon en reprendra brièvement le contrôle entre 1800 et 1803, avant de finalement vendre la région aux États-Unis.

Un village acadien
Un village acadien ©C. Badin

L'influence des Acadiens

Le nombre de colons français en Louisiane a néanmoins toujours été relativement faible. Si l’on entend encore parler un français aux accents gouailleurs dans les rues de La Nouvelle-Orléans et de Bâton-Rouge, on le doit en réalité surtout aux Acadiens. Ce peuple, venu du nord-est du Canada, arrive en Louisiane à la fin du XVIIIe siècle. Francophones, catholiques et descendants principalement des premiers colons français, ils sont considérés comme une ethnie canadienne à part entière. Après l’appropriation de leur région par les Britanniques en 1713, leur indépendance est d’abord tolérée et ils obtiennent le droit de ne pas participer aux conflits. Mais en 1755, craignant que les Acadiens se retournent contre eux, les Britanniques décident de les expulser de leurs terres. C’est ce qu’on appellera le Grand Dérangement : de 1755 à 1763, plus de 12 000 Acadiens sont déportés. Une partie viendra s’installer en Louisiane, et y restera.

Les Acadiens de Louisiane deviennent des Cadiens, puis sous l’influence de la langue anglaise, des Cajuns. L’usage de la langue française décroît peu à peu, surtout à partir de 1921 et jusqu’aux années 1960. Il est alors interdit de parler français à l’école. Mais aujourd’hui, de plus en plus de Louisianais, Cajuns ou non, renouent avec cette langue qui fait partie intégrante de leur histoire.

Aux origines du jazz : des plantations aux maisons closes

Tout le monde vous le dira : que ce soit à Lafayette, à Bâton-Rouge ou à La Nouvelle-Orléans, il vous sera impossible d’échapper aux orchestres et fanfares qui résonnent un peu partout, du carnaval aux multiples festivals qui rythment la vie louisianaise. La musique est sans doute l’élément le plus éclatant de la culture locale. Les balades et les chants cajuns sont évidemment bien présents sur la scène musicale, mais la Louisiane est surtout célébrée pour être le berceau du jazz. C’est dans les années 1910, au sein de la communauté afro-américaine, dans les quartiers pauvres de La Nouvelle-Orléans, que naissent ces nouveaux rythmes et sonorités qui connaîtront une popularité extraordinaire.

Musiciens dans les rues de La Nouvelle-Orléans
Musiciens dans les rues de La Nouvelle-Orléans ©S. Bichard

Dans la solitude des champs de coton

L’histoire du jazz est indissociable de l’histoire des Noirs américains. Les premiers germes de ce nouveau style musical naissent dans le cœur des esclaves, dans l’enfer des champs de canne à sucre et de coton. Les work songs (chants de travail), inspirés des chants africains, composés sur une structure d’appel-réponse où une large place est laissée à l’improvisation, constituent en effet une des premières sources d’inspiration du jazz. Évangélisés de force, les esclaves réinventent les chants religieux chrétiens au travers des spirituals qui donneront ensuite naissance au gospel. Privés des instruments traditionnels africains, les premières expressions musicales des esclaves sont des chants a cappella, mais très vite, ils apprennent à jouer des instruments européens, notamment la guitare et le piano.

Le blues émerge dans le courant du XIXe siècle, pour raconter leurs souffrances. Le ragtime, joué essentiellement au piano, apparaît quant à lui à la fin du siècle. Issu des cake walk (qui tournaient en ridicule la démarche arrogante des blancs se rendant au bal), le ragtime emprunte aux danses classiques européennes, comme la valse ou le quadrille, mais avec un rythme syncopé typique des accords africains.

De Storyville à Chicago

Après la guerre de Sécession, les Africains-Américains récupèrent les cuivres et les percussions des marches militaires. Le jazz naît peu de temps après, nourri de tous ces genres, alors que la ségrégation raciale bat son plein.

Les musiciens noirs ne peuvent alors jouer que dans les fanfares de rues ou dans les cabarets et maisons closes. Le quartier chaud de Storyville devient ainsi le terrain de jeu privilégié des jazzmen. King Oliver, Jelly Roll Morton, Sidney Bechet ou encore Louis Armstrong y débutent. En 1917, cependant, de nouvelles lois contre la prostitution obligent la municipalité à démanteler le quartier. C’est alors un véritable mouvement d’exode de la population de Storyville vers Chicago, où le jazz prendra véritablement son envol avant de conquérir le reste du monde.

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Séjour aux États-Unis : New York, la Big Apple

De toutes les grandes métropoles du monde, New York est sans doute la plus fascinante et la plus attirante. À l’arrivée, taxis jaunes, avenues, buildings, grands magasins, une étrange sensation de déjà-vu, sans doute liée à toute la culture new-yorkaise qu’il nous est donnée de voir et d’entendre. Rythme endiablé, gratte-ciel vertigineux, richesse et diversité des musées : l’émerveillement est partout. Depuis Liberty Island, la statue de la Liberté vous attend, fièrement dressée, pour vous faire découvrir une ville à nulle autre pareille.

Durée 7 jours / 5 nuits
Prochain départ 1 mai 2025
Thématique Villes d'art
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Circuit aux États-Unis : Grand Ouest

Tout le monde le connaît. Tout le monde l’a vu… sans le voir. En sortant d’une salle obscure ou d’une lecture, qui n’a pas rêvé en grand de l’Ouest américain, du Grand Canyon, de la Monument Valley, de l’Arizona ou du Colorado ? Nourri de rêves outre-atlantiques, ce grand classique, où les villes-stars de Californie donnent la réplique aux plus célèbres parcs naturels du monde, s’inscrit parmi nos plus beaux voyages. Jugez plutôt : les couleurs du Pacifique, les hauts plateaux du Colorado et de l’Arizona, les univers fous d’Hollywood et de Las Vegas font son quotidien.

Durée 18 jours / 16 nuits
Prochain départ 9 mai 2025
Thématique ClassiquesEscapades thématiques
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Circuit aux États-Unis : Louisiane, le pays des bayous

Dans un pays résolument tourné vers l’avenir et la modernité, la Louisiane apparaît comme une gardienne de l’histoire. Le jazz y rencontre la musique cajun traditionnelle, les vastes demeures des anciennes plantations de coton rappellent le passé du vieux Sud et la culture créole évoque les liens entre l’Europe et l’Amérique. On y découvre une ambiance toute particulière dans des villes qui ont conservé leur âme et leur patrimoine, au son des rythmes endiablés du festival du Vieux Carré.

Durée 10 jours / 8 nuits
Prochain départ 7 octobre 2025
Thématique Classiques
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Séjour aux États-Unis : New York en famille

Celle que l’on surnomme affectueusement la Big Apple exerce une véritable fascination sur les grands comme les plus petits. Les gratte-ciel et les taxis jaunes, la statue de la Liberté et Times Square, Central Park et le pont de Brooklyn… tous ces lieux emblématiques habitent l’imaginaire collectif dès le plus jeune âge et la première visite de Manhattan reste toujours gravée dans les mémoires. Offrez à vos enfants un voyage au pays du rêve américain qui leur permettra de découvrir l’histoire fascinante de cette ville qui leur livrera tous ses secrets.

Durée 7 jours / 5 nuits
Prochain départ 19 avril 2025
Thématique Familles
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États-Unis
Circuit aux États-Unis : Découverte de l’Ouest américain

Il faudrait une vie entière pour découvrir tous les secrets de l’Ouest américain, ses espaces naturels à perte de vue, ses panoramas à couper le souffle, son histoire séculaire entre traditions indiennes et images hollywoodiennes de western… Arts et Vie, quant à elle, vous propose une jolie boucle de 12 jours pour en saisir l’essentiel, le plus beau, le plus spectaculaire, le plus passionnant ! Cette première approche de ce que l’on nomme le “Far West” vous offrira un florilège d’images et de rencontres qui vous donnera à coup sûr envie d’y revenir…

Durée 12 jours / 10 nuits
Prochain départ 13 mai 2025
Thématique Découvertes
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Circuit aux États-Unis : Les parcs des Rocheuses américaines

Un somptueux cortège de parcs nationaux jalonne cet itinéraire : certains célébrissimes tel que Yellowstone, le plus grand du monde, d’autres moins fréquentés mais tout aussi spectaculaires (Canyonlands, Arches…). On y découvre aussi l’étonnante Salt Lake City, capitale des mormons, fondée au XIXe siècle par les pionniers au milieu du désert. L’ensemble foisonne d’images de l’Ouest légendaire, où les règnes minéral, végétal et animal déploient toute leur splendeur.

Durée 12 jours / 10 nuits
Prochain départ 18 juin 2025
Thématique Nature
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États-Unis
Circuit au États-Unis : De la Louisiane à Nashville en Rhythm and Blues

Pour ce premier programme spécial anniversaire, Arts et Vie vous invite à plonger dans l’ambiance enivrante du pays du Rhythm and Blues. Laissez-vous transporter par le swing envoûtant, le blues poignant et une touche de country qui composent ce cocktail musical unique et émouvant. Rejoignez-nous pour une aventure où chaque note et chaque pas de danse racontent l’histoire vibrante de la Louisiane. Ce circuit vous plongera au cœur ce pays mythique, où la contre-culture n’a eu de cesse d’alimenter une Amérique riche et éclectique, terreau fertile des révolutions de la musique du XXe siècle.

Durée 13 jours / 11 nuits
Prochain départ 22 avril 2025
Thématique Classiques
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CanadaÉtats-Unis
Croisière dans la région des Grands Lacs

Inédite et originale, cette croisière qui oscille entre Canada et États-Unis, vous dévoilera les resplendissants paysages de la région des Grands lacs. Entre nature et culture, chaque escale sera l’occasion de découvrir des lieux mythiques ou chargés d’histoire, ainsi que des panoramas à couper le souffle. Une expérience unique qui séduira les amoureux de grands espaces et les férus de culture.

Durée 18 jours / 16 nuits
Prochain départ
Thématique Croisières
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Les observatoires de New York – États-Unis

Par Flavie Thouvenin

« New York, c’est une ville debout » observait Ferdinand à son arrivée aux États-Unis dans le Voyage au bout de la nuit. Droite comme un i, toute en « raideur » comme le soulignait si justement Céline, New York est une jungle de gratte-ciel, un paysage de bitume qui ne laisse personne indifférent. Il faut dire que sans même l’avoir foulée, déjà on la connaît. Elle est de ces villes mythiques qui vivent dans l’imaginaire collectif, avec ses taxis jaunes, ses néons criards de Times Square, ses vendeurs de hot dog, ses klaxons des berlines et l’échos de ses ambulances…  Lorsqu’on y pose enfin le pied, elle ne cesse de nous fasciner. Et pour prendre la mesure de son immensité, rien de tel que de prendre de la hauteur ! À la faveur de deux séjours dans la Grosse Pomme (elle a un goût de reviens-y), j’ai pu tester les 5 observatoires ouverts à ce jour : suivez le guide !

À lire également : notre fiche-pays sur les États-Unis

Top of the Rock, le classique indémodable

Situé au sommet d’un des 19 buildings qui forment le complexe du Rockefeller Center, l’observatoire du Top of the Rock a ouvert ses portes au public en 2005 pour s’imposer très vite sur le podium des incontournables de tout séjour dans la Grosse Pomme. Sur trois niveaux de terrasse, on y profite d’une vue imprenable et dégagée à 360° sur toute la ville : à couper le souffle ! Là-haut, à vous les clichés mythiques de l’Empire State Building !

Pour qui ?

Un incontournable de tout séjour ! C’est le chouchou des touristes, des habitués comme locaux, et pour cause : une vue spectaculaire, dont on ne s’en lasse jamais !

Quand ?

Depuis le matin jusqu’au coucher du soleil ! Un seul petit bémol : de nuit, au nord, Central Park dans la pénombre devient une grande tache noire à l’horizon. Tôt le matin, à l’ouverture, quand les touristes ne jouent pas encore des coudes, voilà sans doute le meilleur moment pour en profiter.

L’Empire State Building, le plus mythique des gratte-ciel new yorkais

Pas de doute : la star de la skyline new yorkaise, c’est lui ! Car New York ne serait pas tout à fait New York sans l’Empire State Building, ce gratte-ciel de 381 m de haut inauguré en 1931 après seulement 410 jours de construction ! Une prouesse technique qui le hissa pour plusieurs décennies au rang de plus haut immeuble du monde.

Avec son style Art déco typique des années 30, ce colosse de béton et d’acier flanqué de sa flèche qui perce le ciel new yorkais ne laisse personne indifférent. Il faut dire que c’est un monument de la culture populaire : au cinéma, dans les séries, la littérature, la musique, ou encore les jeux vidéo… sa silhouette caractéristique est devenue à elle seule le symbole de la ville. Au 86e étage, son observatoire offre une vue imprenable sur la Grosse Pomme depuis 1931, un record !

Pour qui ?

Difficile de résister à l’appel de l’Empire : au-delà de sa vue, c’est une tranche d’histoire qu’on vient y goûter. À l’intérieur, dès le lobby, son décor Art déco nous en met plein la vue. Une exposition permanente revient sur la genèse des lieux, avec de nombreuses images d’archives de sa construction. Une expérience complète qui nous plonge au cœur de l’histoire de la ville et nous fait remonter le temps. Son seul défaut : là-haut, on ne le voit pas !!

Quand ?

Je garde un souvenir émerveillé de sa vue de nuit : le halo des néons de Times Square, les dorures du Chrysler Building, le scintillement des buildings illuminés à la nuit tombée… inoubliable ! De jour, par beau temps, on peut voir le New Jersey et jusqu’à l’océan Atlantique !

Summit One Vanderbuilt, une expérience hors du commun

Vue à 360°, expérience immersive artistique et futuriste, temple vitré à la suraccumulation de miroirs pour le plus grand plaisir des amateurs de selfie et de décors « instagramable », le dernier né des observatoires new yorkais, ouvert en 2021, est assurément le plus branché ! Pour y accéder, il faudra s’armer d’un peu de patience : le Summit attire les foules, réservation indispensable. Une fois en haut, si on joue un peu des coudes, le spectacle est au rendez-vous : sur 3 étages, comprenant une terrasse extérieure, une vue imprenable sur le quartier de Midtown, au plus près de ses buildings iconiques. Une visite pleine de surprises déjà hissée au rang d’incontournable de tout séjour new yorkais !

Pour qui ?

En famille, pour en mettre plein la vue aux plus jeunes, pour ceux qui n’en sont pas à leur premier séjour, pour les curieux, pour ceux qui ne craignent pas la foule… mais aussi pour les amoureux de l’Empire et du Chrysler Building voisins sur lesquels il offre des vues plongeantes à couper le souffle !

Quand ?

Au coucher du soleil, pour profiter de la vue avec la lumière si particulière de la fin de journée qui se reflète sur ses murs miroitants, et regarder la ville s’illuminer petit à petit sous nos yeux tout en sirotant un délicieux cocktail au bar (avec modération) : magique !

The Edge, pour le frisson

Dans le quartier ultra-moderne d’Hudson Yards, l’observatoire The Edge, ouvert en 2020, propose un point de vue original depuis sa plateforme triangulaire qui s’élève au-dessus du vide, à 335 mètres de hauteur, la plus haute d’Occident !

Avec sa pointe entourée de baies vitrées et un plancher de verre qui laisse voir la rue sous ses pieds, cet observatoire vertigineux s’offre à ceux qui ont le cœur bien accroché ! Pour les amateurs de sensations fortes, pourquoi ne pas tenter l’attraction « City Climb » ? Solidement harnaché et strictement encadré, on vous propose une petite grimpette le long de la crète du gratte-ciel (à près de 380 m de hauteur !) pour ensuite vous inviter à vous pencher au-dessus du vide depuis la plateforme finale… Une expérience hors du commun définitivement réservée aux plus courageux (j’ai passé mon tour…) !

Pour qui ?

Les plus téméraires et ceux qui ont déjà plusieurs séjours dans la Grosse Pomme à leur actif apprécieront sa vue inédite sur l’ouest de Manhattan, l’Hudson River et le New Jersey.

Quand ?

La vue s’y apprécie à tout moment de la journée, mais le matin reste encore le moment le plus agréable pour éviter la foule et profiter pleinement des lieux.

One World Trade Center Observatory, New York sous un autre angle

En lieu et place des anciennes tours du World Trade Center, la tour OWO – pour One World Trade Center – s’élève à 541 m au-dessus du sol depuis Ground Zero, émouvant lieu de mémoire pour les victimes des attentats du 11 septembre 2001.

Plus qu’une simple plateforme d’observation, l’observatoire de la Freedom Tower, ainsi qu’on la surnomme, promet un véritable show à l’américaine dès la grimpette à bord de son ascenseur ultra-rapide (je ne vous en dis pas plus pour ne pas gâcher votre éventuelle visite !). Au 100e étage du gratte-ciel le plus élevé de la ville, une vue imprenable, notamment sur la pointe sud de Manhattan et la baie de New York, veillée par la fameuse statue de la Liberté. 

Pour qui?

Les habitués de New York, ceux qui ont déjà fait les classiques Top of the Rock et Empire, ou tout simplement ceux qui cherchent un point de vue différent sur la ville.

Quand?

L’après-midi ou la fin de journée, au coucher du soleil, offrent les plus belles vues. Attention, pour les photographes amateurs : l’observatoire ne dispose pas de terrasse extérieure, les baies vitrées compliquent donc la prise de vue. Une fois la nuit tombée, difficile d’éviter les reflets… et le matin, les jours de très beau temps, le soleil empêche de bien profiter de la vue nord sur tout Manhattan.

Découvrez New York et visitez l’observatoire du Top of the Rock lors de nos programmes « New York, la Big Apple » et « New York en famille »

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États-Unis
À l’origine des parcs nationaux : les États-Unis

Par Marie Lagrave
Publié originellement dans le Plus #166 (Été 2021)

En 1872, alors qu’il n’est que très peu question de préservation de la nature en Europe, les États-Unis inventent, à Yellowstone, le concept des parcs nationaux. Des espaces naturels, protégés de l’exploitation humaine, qui appartiendront à la nation toute entière, et dont le peuple et les générations futures pourront jouir. Aujourd’hui, les États-Unis en comptent 63 (le petit dernier de la famille, New River Gorge, a été créé en 2020 !), assurant la protection de paysages fabuleux, d’une faune et d’une flore incommensurable. Le concept s’est ensuite propagé dans le monde entier, créant des milliers de parcs nationaux. Retour sur cette invention qui allie écologie et tourisme, ainsi que sur les conflits et contradictions qui émaillent son histoire.

À lire également : notre fiche pays sur les États-Unis

Les paysages américains, une fierté nationale

En 1776, 13 colonies du Nouveau Monde proclament leur indépendance contre la souveraineté britannique. Il s’agit, bien sûr, de la naissance des États-Unis, qui s’agrandiront par la suite en fédérant de nouveaux États jusqu’à former, au début du xxe siècle, le pays que nous connaissons aujourd’hui.

Rapidement, au sein de cette très jeune nation encore en formation, les intellectuels prennent conscience du caractère exceptionnel des paysages qui sont peu à peu découverts, notamment à l’Ouest. L’histoire des États-Unis se construit sur la conquête de ces immensités sauvages, et le fameux terme de “wilderness” devient un élément fondamental de l’identité américaine.

L’idée naît alors que la nature constitue un patrimoine au même titre que la culture, et que la majesté des paysages américains peut bien rivaliser avec la flamboyante culture européenne. Ainsi, Thomas Jefferson, rédacteur incontournable de la Déclaration d’indépendance, puis troisième président des États-Unis, déclare dès 1784 : “Si ce n’est sa culture, la nature de l’Amérique au moins doit faire l’admiration du monde”.

George Catlin, un peintre au secours de la nature

En 1842, George Catlin, peintre indianiste et ethnologue, publie le récit de 8 ans d’exploration de l’Ouest américain. Une partie de son ouvrage s’intéresse au sort des bisons des grandes plaines, menacés par la chasse intensive et le commerce de leur fourrure. Il y critique également l’exploitation des Amérindiens, payés en whisky par les colons pour tuer massivement cet animal qu’ils chassaient autrefois de manière traditionnelle – pour sa fourrure, mais également pour sa viande et même ses os, qui servaient à la fabrication d’outils.

Dans un souci de protection des bisons comme des populations autochtones, George Catlin réclame alors un “parc de la nation, contenant hommes et bêtes à la fois, dans toute la vigueur et la fraîcheur de leur beauté naturelle”. C’est la première fois qu’est formulée l’idée d’un parc préservant la nature et appartenant à la nation ; et cette définition jettera les bases de ce que deviendront ensuite les parcs nationaux.

Des premières expéditions à la création du parc national de Yellowstone

Dès le début du XIXe siècle, quelques trappeurs et chercheurs d’or s’aventurent jusqu’à Yellowstone, mais le récit qu’ils en font n’est perçu que comme divagations et fantasmagories par leurs contemporains : les paysages qu’ils décrivent semblent bien trop merveilleux pour être réels. Il faudra attendre 1869 et l’expédition Cook-Folsom-Peterson pour que la communauté scientifique ne commence vraiment à s’intéresser à la région. Les trois explorateurs, partis seuls, découvrent Yellowstone et tentent de cartographier l’endroit. À leur retour, c’est une autre expédition, bien plus importante, constituée à la fois de scientifiques, de militaires et d’entrepreneurs qui est envoyé corroborer leurs dires. Abasourdis par la beauté du lieu, ils seront les premiers à demander la protection de Yellowstone.

Une troisième expédition est alors mandatée, financée par le gouvernement. Parmi ses membres, outre de nombreux scientifiques, on comptera Thomas Moran, un peintre – encore –, ainsi que William Henry Jackson, un photographe, qui ramenèrent de nombreuses images de Yellowstone et contribuèrent grandement à sa popularité. Ces tableaux et photographies furent d’ailleurs présentés au Congrès américain afin de faire accepter la protection de la région.

En 1872, le président Ulysses Grant signe le décret faisant de Yellowstone le premier parc national américain, un lieu “exempt d’exploitation mercantile, voué à la satisfaction du peuple”. D’autres initiatives de préservation des espaces naturels avaient vu le jour auparavant, aux États-Unis et ailleurs, mais jamais au niveau fédéral, jamais sur un territoire aussi vaste et sans jamais atteindre le degré de protection et de valorisation d’un parc national.

John Muir et la préservation à tout prix de la nature

Cascade dans le parc national de Yosemite
Cascade dans le parc national de Yosemite © M. Briot

Un autre homme apportera sa patte à l’édifice : John Muir. Écrivain, il est aujourd’hui considéré comme le père des parcs nationaux et l’un des précurseurs de l’écologie. Il passera une grande partie de sa vie à lutter pour la préservation des espaces naturels et joua un rôle essentiel dans la création du deuxième parc national des États-Unis, Yosemite, en 1890. Il lutta également par la suite activement contre la création du barrage de la vallée d’Hetch Hetchy, à l’intérieur du parc. Ses nombreux écrits servirent de base à la législation de tous les parcs nationaux des États-Unis.

Partisan de la sanctuarisation de la nature, il avait une conception très protectrice des parcs nationaux et, il faut le dire, quelque peu entachée de racisme. Afin de conserver une utopique nature vierge, jamais altérée par la main de l’homme, il tenta d’écarter toute activité humaine sur leurs sols. Ainsi, de nombreuses tribus amérindiennes se virent chassées des terres où ils avaient toujours vécu, déportés en périphérie des parcs, avec interdiction d’utiliser la moindre ressource naturelle à l’intérieur du périmètre protégé.

Publicité Northem Pacific et Yellow Stone National Park
Publicité © Wikimedia Commons

L’explosion du tourisme

Ces expulsions furent d’autant plus injustes que, parallèlement, de nombreuses infrastructures furent peu à peu mises en place afin de favoriser le tourisme. En effet, la vocation première des parcs nationaux a toujours été de permettre aux Américains de profiter de leur patrimoine naturel. La création des premiers parcs est de plus très liée à l’arrivée du chemin de fer transcontinental quelques années auparavant.

Les compagnies ferroviaires ont en effet financé de nombreuses expéditions qui ont mené à la création des parcs nationaux. Elles utilisèrent ensuite leur image afin de promouvoir leur propre activité par le biais d’affiches, de peintures, de photographies… qui vont, à leur tour, grandement populariser les parcs. C’est une véritable émulation qui se créée peu à peu autour des parcs nationaux, aujourd’hui encore non démentie.

Réservés aux élites dans un premier temps, ce sont aujourd’hui plus de 300 millions de visiteurs qui viennent les parcourir chaque année. Routes, parkings, chemins de randonnée, centres d’information – voire, dans les parcs les plus fréquentés, hôtels, restaurants et espaces de loisirs – seront peu à peu construits, parfois au détriment de la préservation de la faune et de la flore.

Entre préservation, tourisme et pédagogie : un équilibre difficile à maintenir

La réalité des parcs nationaux est multiple et complexe. L’accueil d’un nombre de touristes toujours croissant est un défi pour la préservation des espaces naturels mais c’est aussi un formidable outil pour faire prendre conscience de la beauté et de la fragilité de la nature. Depuis 1916, les parcs nationaux américains sont gérés par le National Park Service, l’accès aux parcs nationaux est payant (ce qui n’est pas le cas en France) et les entrées représentent une aide conséquente pour l’entretien du site.

Chaque parc possède au moins un centre d’information présentant sa faune, sa flore et ses spécificités géologiques. De plus, de nombreux rangers peuvent renseigner les visiteurs. Bien souvent, les infrastructures sont regroupées dans des zones spécifiques afin de concentrer le public et permettre une fréquentation moindre des autres espaces. La plupart des parcs comprennent même une zone, “wilderness area”, dont l’accès est strictement interdit au public. De manière générale, la visite des lieux est très réglementée afin de ne pas nuire à la faune et la flore – et gare aux contrevenants, l’amende risque d’être salée !

C’est là à la fois l’essence et le défi des parcs nationaux, non seulement aux États-Unis mais également dans le monde : maintenir un équilibre entre préservation, tourisme et pédagogie.

Découvrir les parc nationaux américains lors de nos circuits : Les parcs des Rocheuses américaines, Grand Ouest et Découverte de l’Ouest américain

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Le plus dur lorsque l’on prépare un voyage aux États-Unis, c’est de choisir l’endroit où l’on souhaite séjourner, car tous revêtent un intérêt particulier. Si New York reste l’une des villes culturelles les plus incontournables, il ne faut pas oublier Washington, Dallas, Las Vegas ou encore La Nouvelle-Orléans qui portent toutes en elles une partie de l’identité complexe des États-Unis. Pour un circuit plus nature, le pays ne manque pas de grands espaces aux paysages à couper le souffle, à l’image du Grand Canyon dans le mythique Grand Ouest ou des légendaires glaciers d’Alaska. Mais qu’importe la destination que l’on choisit, car ce qui est sûr, c’est qu’il faudra plus d’un voyage aux États-Unis pour comprendre la pluralité de son histoire et les richesses que le pays a à offrir.

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