Afrique et Océan Indien

Partir pour un voyage culturel en Afrique avec Arts et Vie est l’occasion idéale pour découvrir ce continent envoûtant dont les ressources n’ont pas fini de vous surprendre.

33 voyage(s) trouvé(s)
Égypte
Circuit en Égypte : Flâneries égyptiennes en dahabieh

En Égypte, il y a les sites incontournables, impressionnants et spectaculaires, où se pressent les visiteurs du monde entier avides de découvrir les secrets de cette fascinante civilisation ; et puis il y a l’Égypte authentique, habitée par un peuple accueillant et généreux. Cet itinéraire vous convie évidemment à visiter les temples qui ont fait la légende du pays mais aussi à savourer l’atmosphère des souks, les paysages de la vie rurale… À bord d’un bateau à l’ambiance feutrée et élégante ne disposant que de 8 cabines, vous profiterez pleinement de l’ambiance sereine des bords du Nil en compagnie d’un tout petit groupe.

Durée 12 jours / 10 nuits
Prochain départ 20 octobre 2025
Thématique Flâneries
Lire plus
Égypte
Circuit en Égypte : Circuit-croisière Ramsès en famille

Depuis des millénaires les eaux du Nil rythment la vie du peuple égyptien. Ses crues offrent des terres fertiles, propices à l’agriculture, et sa force invite la fée électricité dans les foyers. Le long de ses rives se sont construits des temples et merveilles que le monde entier admire et que petits et grands pourront découvrir avec éblouissement au fil de cette croisière d’exception. Karnak, Abou Simbel, les pyramides de Gizeh… autant de noms évocateurs d’art et d’histoire qui sont au programme d’un itinéraire à la rencontre d’une civilisation passionnante.

Durée 10 jours / 8 nuits
Prochain départ 18 octobre 2025
Thématique ClassiquesCroisièresFamilles
Lire plus
Ouganda
Ouganda, perle de l’Afrique

Pour célébrer ses 70 ans, Arts et Vie vous invite à une aventure inoubliable au cœur de l’Ouganda, la perle de l’Afrique. Ce voyage exceptionnel vous mènera de la vibrante capitale Kampala aux somptueuses chutes de Murchison, en passant par les sanctuaires animaliers et les vastes parcs nationaux. Vous vivrez des moments intenses, comme l’observation des chimpanzés et des gorilles de montagne dans leur habitat naturel, ou encore une croisière paisible sur le Nil Victoria. Ce périple unique vous dévoilera la richesse de la faune, de la flore et des cultures ougandaises, pour des souvenirs impérissables.

Durée 15 jours / 12 nuits
Prochain départ
Thématique Nature
Lire plus
Namibie
Rencontre avec les femmes héréros en Namibie

Par J.-P. Levrault, accompagnateur Arts et Vie

Le circuit Arts et Vie « Sables du Namib » invite à découvrir la passionnante Namibie, aux paysages éblouissants. Cet itinéraire permet de découvrir le parc national d’Etosha, fourmillant de vie sauvage, les dunes rouges de Sossusvlei s’étendant à perte de vue, l’abrupt canyon de la Fish River… mais aussi d’approcher des peuples, les Himbas et les Héréros, aux fascinantes traditions séculaires. Jean-Pierre Levrault, accompagnateur Arts et Vie, nous raconte ainsi une rencontre au détour du chemin avec quelques femmes d’une coopérative héréro.

Poupées portant le costume traditionnel des femmes héréros
Poupées héréros © J.-P. Levrault

Lors du voyage en Namibie organisé par Arts et Vie, nous passons par la route C35, depuis les monts Brandberg jusqu’à la ville de Khorixas. En plein désert, de petites cabanes en bois se dressent le long de la route. Là, des femmes en habit traditionnel héréro attendent patiemment pour présenter de petites poupées de tissu, soigneusement habillées du même costume emblématique.

Une robe comme symbole de résistance

Leurs vêtements sont d’amples robes victoriennes, en tout point semblables à celles que portaient autrefois les femmes allemandes. En effet, les Héréros ont choisi de se parer des mêmes costumes que ceux qui les ont colonisés à la fin du XIXe siècle, puis massacrés dans ce que l’on considère généralement comme le premier génocide allemand. Si cela peut sembler paradoxal, porter le costume du colonisateur a été pour les Héréros un signe de défiance et de force vis-à-vis de l’oppresseur. Ces vêtements leur permettent aujourd’hui d’affirmer leur identité et de revendiquer leur histoire.

Les robes que portent les femmes abordent des couleurs chatoyantes. À l’origine, couleurs et motifs permettaient de distinguer les différents groupes au sein de la communauté. Leurs coiffes sont ornées de cornes rappelant celles du bétail, car les Héréros sont des éleveurs de bovins.

Femme héréro en costume traditionnel
Femme héréro en costume traditionnel © J.-P. Levrault

Une communauté solidaire

Lorsqu’on s’arrête au bord de la route, c’est bien sûr dans l’intention de découvrir leur artisanat et d’acheter une ou plusieurs poupées. Les femmes acceptent en outre volontiers d’être photographiées avec leurs superbes robes, à condition que vous achetiez l’une de leurs créations, une manière légitime de soutenir leur communauté.

En effet, ces femmes se sont organisées en coopérative et si certaines gagnent plus d’argent que d’autres au moment du passage des touristes, l’argent est partagé entre toutes celles présentes pour la vente et celles qui confectionnent les poupées dans le village. Ce système de partage reflète la solidarité et la cohésion au sein de la communauté héréro, offrant un aperçu poignant de leur mode de vie et de leur résilience.

Découvrir le circuit Arts et Vie « Sables du Namib »

Durée
Prochain départ
Thématique
Lire plus
Égypte
La « Trilogie du Caire » de Naguib Mahfouz, immersion égyptienne

Par Bénédicte Staut

 

Le Caire, métropole animée aux rues labyrinthiques et aux contrastes saisissants, servit de toile de fond vibrante aux écrits de Naguib Mahfouz, qui y puisa son inspiration pour sa célèbre trilogie, souvent désignée comme la « Trilogie du Caire ». Le premier écrivain de langue arabe à recevoir le prix Nobel de la littérature y peint une fresque captivante de la vie quotidienne, avec une richesse de détails saisissante, tout en explorant les dilemmes sociaux et les luttes individuelles qui marquent l’évolution de la société égyptienne au fil du XXe siècle. Mahfouz a ainsi consolidé sa place parmi les plus grands auteurs en laissant un héritage littéraire indélébile centré sur la vibrante métropole du Caire. Lorsqu’il raconte la vie d’une famille cairote entre les deux guerres mondiales, il propose une tension nouvelle dans la littérature arabe entre traditions et modernité, accompagnée d’éléments politiques perturbateurs.

Vue sur Le Caire avec les pyramides du plateau de Guizeh en fond. Le soleil est brûlant au-dessus des nuages et donne une atmosphère rougeoyante au paysage avec la ville dans la pénombre.
Vue sur le Caire et les pyramides au crépuscule © D. Camara

Mahfouz et Le Caire : une symbiose littéraire

Naguib Mahfouz naît le 11 décembre 1911 au Caire, plus précisément dans le vieux Caire islamique, au sein du quartier de Gamaleya. Issu d’une famille nombreuse et modeste, il se sentit élevé comme un enfant unique compte tenu de la grande différence d’âge avec ses frères et sœurs, beaucoup plus âgés que lui. Dès l’âge de 9 ans, il se tourna vers la lecture et l’écriture.

Le Nil, ce fleuve qui a transformé le désert en oasis et qui a profondément influencé la mentalité collective des Égyptiens, a également été un refuge et un foyer de création pour l’écrivain. Il vécut ainsi plusieurs années sur une dahabieh (une péniche égyptienne) avec son épouse, et cette expérience le marqua durablement.

Une révolution de la littérature égyptienne

Au début du XXe siècle, le genre littéraire prédominant en Égypte restait la poésie. Le roman y était alors perçu comme contraire aux bonnes mœurs et très occidental. Mahfouz s’empara néanmoins de ce genre, où tout ou presque restait encore à inventer. Cette initiative lui permis de devenir l’un des premiers grands romanciers de la langue arabe.

 

Son attrait pour la narration lui permit d’explorer une multitude de genres et sujets différents. Il s’intéressa ainsi à l’époque pharaonique avec Akhénaton le renégat, au réalisme que l’on peut retrouver dans Chimères, ou encore au fantastique, en proposant une poursuite des Mille et Une Nuits. Son style propose un mélange harmonieux entre l’arabe littéraire et la langue vernaculaire. Cette combinaison permet de rendre la littérature accessible à une plus grande majorité.

Le triptyque égyptien

Impasse des deux palais, 1956

Le premier volet débute comme une simple histoire de famille. Le lecteur est plongé en totale immersion dans les rues et ruelles du Caire, et découvre la complexité de la vie cairote. On suit ainsi la vie d’Ahmed Abd-el-Gawwad, père de famille, qui mène en quelque sorte une double vie. Père autoritaire attaché aux traditions au sein de son foyer, il fréquente néanmoins assidûment les lieux de plaisirs et de divertissements de la vie nocturne cairote. Le roman met en scène sa famille : Fahmi, son frère cadet, qui sous son caractère timide, cache des convictions puissantes ; Yasine, son fils aîné, issu d’une première union ; Amina, sa femme, soumise jusqu’à l’esclavage ; Khadiga, leur première fille au physique ingrat et à la langue acérée ; Aïsha, leur seconde fille, rêveuse et convoitée ; et enfin Kamal, leur benjamin intelligent. Mais le roman évoque également en filigrane la Première Guerre mondiale et ses conséquences sur le pays… 

Le Palais du désir, 1957

À travers le second volume, Naguib Mahfouz continue sa description acérée de l’intimité de la famille, développant le caractère psychologique de ses personnages avec un réalisme stupéfiant. Le récit s’attarde davantage sur les enfants qui ont désormais bien grandi, et s’affirment de plus en plus contre l’autorité du patriarche. Les conflits ne tardent pas à apparaître… La société cairote connaît également de profonds bouleversements, les traditions se perdant de plus en plus au profit des valeurs modernes.

 

Le Jardin du passé, 1957

La trilogie se termine avec Le Jardin du passé, tome dans lequel Mahfouz rend compte aux lecteurs pour la dernière fois de la vie de cette famille à travers la société et l’histoire égyptienne. Tout comme annonce le titre, ce tome laisse une large place à la réminiscence des personnages malgré les chamboulements de la politique en Égypte et l’arrivée de la Seconde Guerre mondiale.

En recevant son prix Nobel de littérature en 1988, Naguib Mahfouz s’impose comme un grand écrivain de la langue arabe. Ainsi, sa trilogie est traduite dans plusieurs dizaines de langues et diffusée dans une centaine de pays, permettant de découvrir la richesse de la littérature arabe au-delà de ses frontières linguistiques et culturelles.

Découvrez tous les programmes d’Arts et Vie en Égypte

Durée
Prochain départ
Thématique
Lire plus
Égypte
Croisière en Égypte : Trésors d’Égypte, du Caire à Assouan

Le long des rives du Nil légendaire, des milliers d’années d’histoire vous attendent ! Depuis l’étourdissante cité du Caire jusqu’au lac Nasser à l’extrême sud du pays, cette croisière exceptionnelle de 18 jours signée Arts et Vie vous invite au plus fascinant des voyages. Vous partirez à la découverte des prestigieux sites égyptiens inscrits au patrimoine de l’Unesco, tels que les célèbres temples d’Abou Simbel ou de Philae, mais aussi des trésors trop souvent méconnus de Haute-Égypte, notamment Tell El-Armana, la capitale d’Akhénaton. Installés à bord d’une unité de croisière 5* vous remonterez les eaux du fleuve et profiterez des paysages singuliers de ce pays à nul autre pareil.

Durée 18 jours / 16 nuits
Prochain départ
Thématique Croisières
Lire plus
Algérie
Escapade en Algérie : Escapade algéroise

À seulement deux heures de vol de Paris, Alger la blanche est heureuse de vous ouvrir ses portes. Entre médina traditionnelle, héritage colonial aux accents haussmanniens et vestiges archéologiques remarquables, la capitale algérienne et sa région constituent une destination idéale pour tous les amoureux de culture !

Durée 5 jours / 4 nuits
Prochain départ
Thématique Escapades thématiques
Lire plus
Tunisie
1 voyage, 3 regards – Tunisie

1 voyage, 3 regards – Tunisie

Par Emmanuelle Bons

Article originellement publié dans le Arts et Vie Plus #153 – Automne 2018

La Tunisie, joyau ensoleillé de l’Afrique du Nord, dévoile un mélange fascinant de richesses culturelles, d’histoire millénaire et de paysages variés. Des cités antiques qui résonnent encore des échos des Carthaginois aux médinas animées parsemées de ruelles sinueuses, le pays offre une immersion captivante dans le passé tout en embrassant le présent avec une hospitalité chaleureuse. Partons à la découverte de ce pays où le patrimoine ancien se mêle à la modernité, où le désert laisse place à la mer, et où chaque recoin offre une invitation à l’émerveillement.

Mosaïque dans le musée d’El Djem © P. Causel

Mosaïques romaines

L’empire romain s’établit sur le sol tunisien au terme de trois guerres puniques visant à anéantir la cité-État de Carthage qui lui faisait de l’ombre en Méditerranée. Une fois débarrassée de l’encombrante rivale (en 146 av. J.-C.), Rome entreprit de fonder sa “province d’Afrique” en construisant moult villes florissantes. La Tunisie a hérité de cette époque des vestiges de grande valeur parfaitement conservés.

L’art de la mosaïque, en particulier, s’y est illustré avec un talent remarquable mêlant verve ornementale, sens des couleurs, ampleur et originalité des compositions. Le musée national du Bardo, à Tunis, abrite ainsi l’une des plus riches collections de mosaïques romaines au monde. Celles-ci proviennent de différents sites antiques du pays (Carthage, Hadrumète, Dougga, Utique) et offrent un témoignage saisissant de la vie quotidienne en Afrique romaine : scènes rurales, de chasse et de pêche, jeux du cirque, banquets ou encore célébration de la poésie, tel le fameux portrait du poète Virgile entouré de deux muses, considéré comme un joyau unique.

Le musée archéologique de Sousse livre lui aussi un panorama éloquent de cet art décoratif que la Tunisie n’a d’ailleurs jamais cessé de cultiver au fil des siècles, tandis que celui d’El Jem, petite ville située aux portes du Sahel, en fournit une autre illustration exceptionnelle avec ses pavements polychromes issus des riches villas de l’antique Thysdrus. Pour tous les amoureux de mosaïques, le pays du jasmin est une terre d’élection.  

Dans la mosquée du Barbier, à Kairouan
Dans la mosquée du Barbier, à Kairouan ©R. Andro

Kairouan, ville sacrée

La conquête arabe s’est affirmée à partir de 670 avec la création de Kairouan en plein centre du pays, à mi-chemin entre mer et montagne, entre villes byzantines du Nord et populations berbères du désert. Capitale de l’Ifriqiya jusqu’au XIIe siècle (Tunis lui succède alors dans cette fonction politique), la cité constitua un lieu de diffusion majeur de la civilisation arabo-musulmane. Elle est classée au patrimoine mondial de l’humanité depuis 1998. Sa médina, entourée de remparts sur trois kilomètres, abrite en effet au détour de ruelles et d’échoppes colorées des monuments exceptionnels.

Parmi eux, la Grande Mosquée, ou mosquée Oqba Ibn Nafi, est l’un des plus vieux lieux de culte musulman. Largement agrandie au IXe siècle, elle devint une source d’inspiration dans tout le Maghreb notamment par l’éventail de ses motifs décoratifs. Ses proportions sont impressionnantes : elle couvre une superficie de 9000 m2 et la salle des prières est soutenue par 400 colonnes de marbre. La mosquée des Trois Portes, édifiée à la même époque, possède quant à elle la façade sculptée la plus ancienne de l’islam. Les bassins des Aghlabides, également contemporains, attestent du remarquable ensemble hydraulique qui fut conçu pour approvisionner la ville en eau. Kairouan demeure aujourd’hui la première ville sainte du Maghreb et la quatrième du monde musulman après La Mecque, Médine et Jérusalem. Elle doit son nom à la route des caravanes (qayrawan en arabe) qui l’a traversée pendant de longs siècles.

Les ghorfas de Médenine
Les ghorfas de Médenine © J.-C. Chéron

Les ksour, étonnants greniers à grain

Le sud-est tunisien, dans la région de Tataouine, fait émerger des constructions singulières à la silhouette séduisante : les ksour. Dignes d’un décor de conte de fées, leur vocation est pourtant très pragmatique. Ce sont des greniers collectifs édifiés en pierres sèches et souvent recouverts d’un enduit ocre. Ils pouvaient être destinés à une ou plusieurs tribus, berbères ou arabes.

Ils sont composés d’un ensemble de cellules — les ghorfas — qui s’étagent sur différents niveaux, parfois jusqu’à dix mètres de haut, évoquant les alvéoles d’une ruche. Chaque cellule du dernier étage est ponctuée par un dôme. Les ksour servaient à stocker des denrées (céréales, olives) en prévision de périodes de sécheresse et assuraient leur sécurité pendant les saisons de transhumance. Ils sont généralement pourvus d’un couloir permettant d’accéder à une cour qui était un lieu de vie sociale et de transactions commerciales. Certains faisaient aussi office de citadelle : édifiés sur des éperons rocheux, en surplomb de villages troglodytiques, ils étaient utilisés comme refuges par les habitants lors d’incursions hostiles. Ceux de Douiret et Chenini sont ainsi construits sur des sites imprenables.

On dénombre une centaine de ksour dans le Sud tunisien et les plus anciens sont âgés de dix siècles. Leur fonction agricole ayant disparu depuis quelques décennies, le pays s’interroge aujourd’hui sur les meilleures façons de sauvegarder ce patrimoine si spécifique.

À découvrir lors du circuit Arts et Vie : Tunisie romaine et Sud

Durée
Prochain départ
Thématique
Lire plus
Cap-Vert
Césaria Évora, la voix du Cap-Vert

Césaria Évora, la voix du Cap-Vert

Par Flavie Thouvenin

Originellement publié dans le Arts et Vie Plus #157 de l’automne 2019

Petits lopins de terres échoués au large du Sénégal, les îles du Cap-Vert battent vents et marées. De vert, les mauvaises langues disent qu’elles n’en ont que le nom : leur sol est ocre et rocailleux, la végétation se fait timide, l’air est sec et aride, et la mer qui déchire leurs côtes rendent la vie rude à leurs habitants. Ainsi le charme du « Petit Pays » — qui n’en manque assurément pas — est longtemps demeuré un secret bien gardé, ne se révélant qu’aux marins de passage ou aux voyageurs les plus audacieux. Au tournant des années 90, pourtant, une femme à la voix chaude et chargée des embruns de ce morceau d’Afrique au milieu de l’Atlantique révéla l’archipel aux yeux du monde entier…

Le pico de Fogo depuis la caldeira de Fogo, Cap-Vert
Le pico de Fogo depuis la caldeira de Fogo ©J.-P. Levrault

Tout juste débarqué sur l’île de São Vincente, le visiteur la croise déjà : à la sortie de l’aéroport de Mindelo — qui depuis 2012 porte son nom — une statue de la dame trône fièrement. Au bureau de change, c’est sur les billets de 2 000 escudos qu’on la retrouve. Le ton est donné : Césaria Évora est partout. Pourtant, rien ne prédestinait la jeune femme a un tel succès…

Une enfance bercée par la musique

Née à Mindelo en 1941, Césaria est issue d’une famille nombreuse et pauvre de 7 enfants, d’une mère cuisinière et d’un père violoniste et guitariste ; la musique, depuis toujours, coule dans son sang. Très jeune, déjà, elle en est convaincue : elle sera une très grande chanteuse ou ne sera pas !

C’est à la faveur de plusieurs rencontres que son destin bascule. À l’adolescence d’abord, elle est repérée par Eduardo, marin portugais et guitariste à ses heures perdues, qui à la fin des années 50 l’initie aux chants cap-verdiens et l’introduit dans les bals et les bars des nuits frénétiques de Mindelo ; à la vingtaine ensuite, elle croise la route de Gregorio Gonçalves, dit Goy, star locale de la morna qui lui fera faire sa toute première radio et la lancera sur les pas du succès.

Les premiers succès de la diva

Dès lors, la jeune femme écume les scènes de l’archipel et se taille un nom dans tout le pays : elle enregistre ses premiers 45 tours et rentre dans le cercle très privé des meilleures voix du Cap-Vert. Si son timbre envoûte l’assistance qui la reconnaît déjà comme l’une des plus brillantes interprètes de son époque, elle demeure inconnue hors des frontières et peine à vivre de son art.

Femme libre et affranchie, au caractère bien trempé, elle refuse les codes et ne bénéficie pas de protecteur, au contraire des autres chanteuses du milieu : son attitude dérange, et peu à peu, la jeune femme perd espoir de faire carrière. D’autant que la morna perd du terrain suite à l’indépendance du Cap-Vert en 1975, jugée trop proche du fado du Portugal colonisateur. Césaria Évora jette l’éponge et s’éloigne de la scène : s’en suivront dix longues années de silence…

Fresque en hommage à Césaria Evora
Fresque en hommage à Césaria Evora © L. Domenach

Le retour à la scène

Il faudra attendre 1985 pour que la chanteuse renoue avec la musique. À l’occasion des dix ans de l’indépendance du Cap-Vert, poussée par une association de femmes marxistes — parmi lesquelles figurent en premier rang son amie Isaura Gomes, femme politique et militante féministe du Cap-Vert, rencontre fondamentale dans le second tournant de sa carrière —, elle accepte de participer à l’enregistrement à Lisbonne d’une compilation regroupant les meilleures chanteuses de l’archipel.

S’ensuivent quelques petits concerts et une nouvelle rencontre décisive : de passage dans la capitale portugaise, un jeune cheminot français d’origine cap-verdienne, grand amateur de musique de l’archipel, José Da Silva, mise tout sur la chanteuse et par le biais de ses relations propulse sa carrière.

Le triomphe de la sodade

En 1988, paraît ainsi son premier album, La Diva aux pieds nus (en référence à son habitude de se produire sur scène sans chaussures), suivi deux ans plus tard de Mar Azul. Les critiques européens avertis reconnaissent déjà l’immense talent de la chanteuse mais c’est en 1992, avec l’album Miss Parfumado, que le triomphe est au rendez-vous. Le grand public la découvre alors avec sa reprise du standard cap-verdien Sodade : sa voix suave, son interprétation et son phrasé particulier captive le monde entier. Vendu à plus de 300 000 exemplaires, ce nouvel opus braque les projecteurs sur le Cap-Vert, ce « petit pays » tel que le chanta Césaria, oublié jusqu’alors.

Dès lors, l’histoire d’amour entre la chanteuse et le public ne faiblira plus. Écumant les scènes les plus prestigieuses — elle remplit l’Olympia à deux reprises dès juin 1993 —, Césaria Évora enchaîne les disques d’Or, les duos au sommet (avec les stars brésiliennes Caetano Veloso et Marisa Monte notamment) et les tournées à guichet fermé, infatigable. Il faut dire que la chanteuse, au-delà de manier sa voix comme aucune autre, sait s’entourer de la fine fleur des musiciens et des compositeurs. En 1999, son album Café Atlantico s’écoule à 700 000 exemplaires et lui vaut une Victoire de la Musique quand, quelques années plus tard, c’est un Grammy Award qui vient récompenser Voz d’amor.

Dans la vallée de Paul, à Santo Antão au Cap-Vert
Dans la vallée de Paul, à Santo Antão ©J.-M. Laurent

L'âme du Cap-Vert

Si elle déclare alors avoir renoncé aux excès qu’on lui connaissait (la diva avait un faible pour les alcools forts et une cigarette toujours au bout des doigts), le rythme effréné de ses années de succès finira par avoir raison de sa santé. En septembre 2011, fatiguée, elle raccroche le micro, et sera bientôt emportée par la maladie, en décembre de la même année.

Une peine immense s’abat alors sur l’archipel. Mais selon le proverbe cap-verdien « le corps s’en va, l’âme reste », et à n’en pas douter, l’âme de Césaria Évora continue de planer sur São Vicente, son île adorée, qu’elle a toujours refusé de quitter. À Mindelo, les habitants aiment à raconter ses frasques et les complaintes de la chanteuse n’en finissent pas de résonner dans les cafés où se prélassent les touristes, dans les petits bars du port fréquentés par les marins de passage et les habitués, dans les arrière-cours et les patios des vieilles maisons coloniales à la faveur d’un dîner entre amis…

À découvrir lors de notre circuit : « Le Cap-Vert : l’archipel grandeur nature »

Durée
Prochain départ
Thématique
Lire plus
BotswanaNamibieZimbabwe
Rêve d’Afrique sur le lac Kariba

Rêve d’Afrique

Par P. Laroque

Au fil de mes rêveries sur le site internet d’Arts et Vie, je fus interpelée l’autre jour par le voyage intitulé “L’Afrique australe à bord de l’African Dream”. “African Dream”, ces deux mots suffirent à éveiller mon imagination et très vite les images et les mots se bousculèrent dans ma tête. Quelques photos, le programme jour par jour, le descriptif du bateau… et me voici déjà à bord de ce navire à l’élégance discrète et distinguée qui m’entraine à la découverte des trésors de cette région qui m’appelle…

Contemplation sur le lac Kariba

Il faisait déjà chaud ce matin-là. Première nuit sur le bateau, premier lever de soleil sur le lac Kariba. De timides rayons de lumière commençaient à colorer de rose le ciel profond encore constellé d’étoiles. Les silhouettes d’arbres engloutis se dévoilaient progressivement et dessinaient de fines esquisses noires face au soleil.

Installés sur la petite terrasse qui surmontait le bateau, nous étions devenus les spectateurs ébahis face au plus émouvant des ballets. La nature était si calme qu’il me venait l’envie de parler à voix basse pour ne pas troubler ce paisible tableau.

Après nos cinq premiers jours de voyage à la découverte de Johannesburg, de Kasane, du parc naturel de Chobe… notre croisière à bord de l’African Dream nous semblait être une délectable bulle de sérénité. Nous nous retrouvions immergés au cœur de ce paysage sauvage et singulier, avec ce sentiment étrange de faire partie du décor. Sur la quinzaine de personnes qui composaient notre groupe, nous étions six ce matin-là à nous retrouver sur le pont ; les autres avaient sans doute préféré admirer le paysage depuis leur cabine. Chacun vivait son voyage à sa façon. Sans presque aucun mot nous vivions ensemble ces instants d’exception.

Safari aquatique

Éléphant sur les rives du lac Kariba © CroisiEurope

Après nous être laissé emporter au fil des eaux tranquilles de cette petite mer intérieure créée grâce à la construction d’un barrage dans les années 1950, nous embarquâmes sur de plus petites embarcations afin de remonter les minces cours d’eau qui l’alimentent. Nous y avons pu apercevoir antilopes, roans, zibelines, koudous… les lions ne furent pas au rendez-vous ! Mais peu importe ! Nous laissons le sensationnel à tous ces groupes accrochés à leurs téléobjectifs. Mes compagnons et moi-même étions davantage à la recherche d’authenticité et de sensations. Nous profitions heureusement de ces moments sans penser à nos publications sur les réseaux sociaux ! C’est aussi ça, voyager avec Arts et Vie : se faire petit, écouter, apprendre et partager l’instant présent.

Dans la douceur du soir

De retour sur notre navire, nous nous dirigeâmes doucement vers Palm Bay qui forme une petite anse, tout au nord du lac. Au passage une famille d’éléphants sembla nous saluer. L’heure était aux ablutions du soir pour eux. Le passage de notre bateau ne semblait pas les déranger. Ils restèrent impassibles, immenses, majestueux. Et tandis qu’au fil des minutes le ciel se teintait d’un rose vif, presque irréel, nous passions à table dans la salle à manger dont les larges baies vitrées restaient ouvertes sur l’extérieur. C’est ainsi, dans l’air frais du soir que s’acheva notre journée africaine sur le lac Kaiba. Nous avons beaucoup ri, échangé nos impressions de la journée, racontés de vieilles anecdotes tout en profitant jusqu’aux dernières lueurs du jour de ce décor à nul autre pareil.

Le RV African Dream © Kevin Hogan

Découvrez notre programme Événement : Afrique australe à bord de l’African Dream

Durée
Prochain départ
Thématique
Lire plus
Kenya
Fiche pays – Kenya

Par Léana Camara

Le Kenya, destination phare d’Afrique de l’Est, est connu pour sa faune incroyable et ses paysages époustouflants, faisant de ce pays un véritable paradis pour les amateurs de safaris. Souvent perçu comme une immense savane s’étendant à perte de vue, le Kenya abrite pourtant non seulement le Kilimandjaro, la plus haute montagne du continent, mais également des plages idylliques bordées par l’océan Indien. Au-delà de ses entendues sauvages, le Kenya offre également un patrimoine culturel passionnant que l’on découvre au travers de rencontres avec les tribus fascinantes qui y vivent, comme les Masaï. Prêts à partir à l’aventure ?

CARTE D’IDENTITÉ

Capitale : Nairobi

Superficie : 580 876 km²

Nombre d’habitant : 54 ,03 millions

Fuseau horaire : UTC +3 (2 h de décalage avec la France en hiver et 1 h en été)

Monnaie : Shilling kényan (KES)

Langues : le swahili et l’anglais sont les deux langues officielles du pays

Météo : le Kenya possède un climat tropical, avec une alternance de saison sèche et de saison humide. Le pays connait deux saisons des pluies, l’une d’avril à début juin, plus importante que la seconde, de novembre à mi-décembre.

LES INCONTOURNABLES DU KENYA

La réserve nationale du Masaï Mara

La réserve nationale du Masaï Mara est l’une des réserves animalières les plus célèbres d’Afrique. Elle offre de vastes plaines dorées à perte de vue, où des troupeaux d’éléphants, de girafes, de guépards et de buffles se déplacent gracieusement. Mais ce qui rend le Masai Mara vraiment unique, ce sont les grandes migrations annuelles des gnous et des zèbres. Des milliers d’animaux traversent alors la rivière Mara, bravant les crocodiles affamés pour atteindre de nouvelles terres, offrant un spectacle à couper le souffle ! Si vous aimez la nature et les animaux sauvages, la visite du Masaï Mara sera pour vous une expérience inoubliable.

Le lac Nakuru

Le lac Nakuru est un véritable joyau de la nature. Situé dans le parc national éponyme, il est célèbre pour la population de flamants roses qui vient s’y nourrir. Chaque jour, des milliers de flamants roses se rassemblent sur les rives du lac, colorant de leurs plumes chatoyantes tout le paysage. Mais ce ne sont pas les seuls oiseaux vivants aux abords du lac ! Ce dernier abrite une grande variété de volatiles, dont des pélicans et des aigles pêcheurs. Avec un peu de chance, vous pourrez également apercevoir des rhinocéros noirs ou blancs et des girafes qui se promènent librement dans le parc.

Le parc national d’Amboseli

Le parc national d’Amboseli constitue l’un des lieux les plus emblématiques pour observer les majestueux éléphants d’Afrique. On peut y observer des troupeaux entiers, défilant paisiblement, dominés par l’imposante silhouette du Kilimandjaro se dressant en arrière-plan. Un véritable paysage de carte postale ! Les vastes plaines herbeuses du parc offrent une vue imprenable sur la faune sauvage : outre les éléphants, vous pourrez également y voir d’autres animaux emblématiques comme des lions, des girafes ou des zèbres.

Le musée Karen Blixen

Situé à Nairobi, ce musée est dédié à la célèbre autrice danoise Karen Blixen, connue pour son livre La Ferme africaine, adapté en film sous le titre Out of Africa. Le musée est en réalité la maison où Karen Blixen a vécu pendant près de 20 ans, d’abord avec son mari, puis seule une fois leur divorce prononcé. En déambulant à travers les différentes pièces, vous pourrez découvrir son histoire fascinante et plonger dans son univers littéraire. De plus, les jardins qui entourent le musée sont magnifiques, avec de beaux arbres et une dense végétation. C’est un endroit idéal pour en apprendre davantage sur la vie de cette auteure talentueuse et pour profiter de la beauté naturelle qui l’entoure.

Les villages masaï

Les Masaï sont un groupe ethnique établi principalement au Kenya et en Tanzanie. Leur mode de vie, profondément ancré dans la tradition, révèle une riche culture et des pratiques ancestrales vivaces. Les villages sont constitués de bomas, des maisons construites en argile et en bois, souvent entourées d’enclos pour le bétail. L’école masaï, rassemblant les enfants de 12 villages, leur permet d’acquérir un enseignement indispensable tout en préservant leur héritage culturel. Les salles de classe sont souvent simples, équipées de bancs en bois et de tableaux noirs. Les enseignants masaï jouent ainsi un rôle essentiel dans la société en transmettant à la fois les connaissances académiques et les traditions culturelles aux enfants de ces villages reculés.

À découvrir lors du circuit Arts et Vie : Safari kenyan

Durée
Prochain départ
Thématique
Lire plus
Namibie
L’ascension de « Big Daddy », la grande dune de Namibie

L’ascension de « Big Daddy », la grande dune

Par J.-M. Laurent

La Namibie offre décidément un périple d’exception, déployant des paysages à couper le souffle et d’une étonnante diversité. Du spectaculaire parc national d’Etosha, superbe savane peuplée de zèbres, de girafes, d’éléphants et d’une myriade d’oiseaux exotiques, jusqu’au célèbre désert du Namib, où se dressent d’immenses formations de dunes rouges bordées par l’océan Atlantique, l’émerveillement est absolument partout. La rencontre avec les communautés locales, comme les Himbas et les Héréros, dévoile de plus des traditions séculaires et encore vivaces malgré une histoire tourmentée. Pour Jean-Marie Laurent, accompagnateur Arts et Vie qui a eu plus d’une fois la chance de se rendre dans ce beau pays, l’apogée du circuit « Sables du Namib » consiste sans doute en l’ascension de la dune « Big Daddy », la plus haute de Sossusvlei, et l’une des plus hautes au monde. Il nous raconte.

À l’assaut de la grande dune

Le départ se fait bien sûr avant l’aube, afin d’arriver au Namib-Naukluft National Park dès l’ouverture, à 6 h lors de l’été austral. Nous laissons alors notre car, inutilisable dans les dunes, pour prendre les 4×4 du parc. Le temps d’arriver au pied de la dune « Big Daddy », impressionnante du haut de ses 350 m, il est déjà 7 h 45 et le soleil s’est levé.

Ce jour-là, en novembre 2016, j’accompagne 14 adhérents dans cette ascension. C’est une marche difficile, et seuls ceux qui s’en sentent le courage iront jusqu’au sommet. Il faut d’abord gravir les premiers mètres, puis cheminer sur la crète de la grande dune jusqu’à son faîte. En fonction des aptitudes de chacun, la montée prend entre 1 h 15 et 2 h, pour un dénivelé d’environ 300 m. L’effort est régulier, l’air est encore frais.

Au sommet, la vue est fabuleuse. Les dunes s’étirent à perte de vue, dominant le Dead Vlei, le « marais mort », cette étonnante étendue blanche au milieu d’une mer de sable rouge. Éblouis par cet incroyable panorama, nous restons là un moment, reprenant notre souffle.

Une descente insolite

Après s’être imprégné de cette vue exceptionnelle, nous entamons la descente. De préférence déchaussés, pour glisser en douceur sur le sable, nous nous avançons en courant face à la pente et en levant haut les jambes. En dix minutes seulement, nous voilà redescendus. Les sensations sont extraordinaires, et ce sont dix minutes de pur bonheur.

Au pied de la dune, le Dead Vlei, aveuglant de lumière, nous attend. Les acacias ponctuant le salar, morts depuis plusieurs centaines d’années, carbonisés par le soleil, offrent un spectacle surréaliste. Nous y marcherons une heure durant, avant de retrouver nos 4×4. Une excursion unique, dont je garderai longtemps le souvenir.

À découvrir lors du circuit Arts et Vie en Namibie : Les sables du Namib

Crédits photos : © J.-M. Laurent

Durée
Prochain départ
Thématique
Lire plus

Considérée comme le berceau de l’humanité par la plupart des paléoanthropologistes, l’Afrique occupe un cinquième de l’espace terrestre émergé et abrite plus de 965 millions d’habitants avec autant d’histoires à raconter. Seul, entre amis, en famille ou en groupe, que vous soyez charmé par la douceur de vivre au fil des croisières sur Nil ou que vous vous sentiez aventuriers dans l’âme, voulant découvrir les extraordinaires chutes Victoria, Arts et Vie vous propose un large éventail de voyages culturels en Afrique. Ces itinéraires passionnants vous mèneront à la rencontre de villes emblématiques comme Le Cap, à la découverte d’animaux majestueux tel que les lions, les éléphants ou encore le rhinocéros qui évoluent dans un cadre naturel et préservé, qu’à la visite de lieux mythiques comme la pyramide de Khéops ou les églises rupestres de Lalibella en Ethiopie. Mais découvrir l’Afrique, ce n’est pas faire un voyage culturel comme les autres. L’art africain excelle dans de nombreux domaines comme la danse, la musique et les arts plastiques tout particulièrement, qui lui permettent de rayonner partout dans le monde. Les paysages rencontrés rivalisent de beauté tandis que la gentillesse et la simplicité de ses habitants vous en font tomber amoureux dès les premiers pas sur le sol africain. Alors n’attendez plus et envolez-vous pour des îles paradisiaques comme le Cap-Vert, Madagascar ou La Réunion, voguez sur le Nil entre le Caire et Gizeh ou vivez une expérience unique dans le désert au pied des contreforts de l’Atlas au Maroc. Laissez-vous envahir par cette sensation incroyable d’être au bout du monde alors que vous vous trouvez sur le cap de Bonne-Espérance face à l’immensité de l’océan.